Ella Wheeler Wilcox
Ella Wheeler Wilcox (1850–1919), était une poétesse américaine. Elle était également une défenseure des droits des animaux. Dans son poème "Voice of The Voiceless", Elle devient la voix des animaux opprimés et maltraités par les êtres humains, et nous encourage à parler en leur nom pour établir un monde plus juste.
Le poème
Voice of the Voiceless
So many gods, so many creeds,
So many paths that wind and wind,
While just the art of being kind
Is all the sad world needs.
I am the voice of the voiceless:
Through me, the dumb shall speak;
Till the deaf world’s ear be made to hear
The cry of the wordless weak.
From street, from cage and from kennel,
From jungle, and stall, the wail
Of my tortured kin proclaims the sin
Of the mighty against the frail
For love is the true religion,
And love is the law sublime;
And all is wrought, where love is not
Will die at the touch of time.
Oh shame on the mothers of mortals
Who have not stopped to teach
Of the sorrow that lies in dear, dumb eyes,
The sorrow that has no speech.
The same Power formed the sparrow
That fashioned man-the King;
The God of the whole gave a living soul
To furred and to feathered thing.
And I am my brother’s keeper,
And I will fight his fight;
And speak the word for beast and bird
Till the world shall set things right.
La voix des sans-voix
Tellement de dieux, tellement de croyances,
Tellement de chemins sinueux,
Alors que l'art d'être bon
Est tout ce dont ce triste monde a besoin.
Je suis la voix des sans-voix :
À travers moi, les muets parleront ;
Jusqu'à ce que l'oreille de ce monde sourd entende
Le cri des faibles sans parole.
Depuis la rue, la cage et la niche,
Depuis la jungle et l'étable, le hurlement
De mes frères torturés proclame le péché
Du puissant contre le faible.
Car l'amour est la vraie religion,
Et l'amour est la loi sublime ;
Et tout ce qui est créé, dénué d'amour,
Sera détruit par le temps.
Oh, honte aux mères des mortels
Qui n'ont pas pris le temps d'enseigner
La douleur qui se trouve dans ces chers yeux muets,
La douleur qui n'a pas de parole.
La même Puissance a crée le moineau
Et a façonné l'homme - le Roi ;
Le Dieu de tout a donné une âme vivante
Aux êtres à fourrure et à ceux à plumes.
Et je suis le gardien de mon frère,
Et je me battrai pour sa cause ;
Et je parlerai pour les bêtes et les oiseaux
Jusqu'à ce que le monde fasse ce qui est juste.
En musique
Quand j'ai découvert ce poème,
j'ai voulu le mettre en musique,
en faire un hymne...