Une tradition aux îles Féroé
Aux îles Féroé, le massacre annuel de dauphins et de baleines pilotes, appelé Grind, souille l’océan de sang sous prétexte de tradition. Jadis acte de survie, il est désormais facilité par la technologie moderne et vidé de tout sens. La viande, contaminée par le mercure et le plomb, est devenue un poison. Ce rituel archaïque n’est plus qu’une honte et une cruauté injustifiable.
AVERTISSEMENT :
A partir de la 5ème minute, quand la mer devient rouge, cette vidéo peut être assez difficile à supporter.
Stop The GRIND
Une tradition aux îles Féroé
Depuis des siècles, dans les îles Féroé, territoire danois perdu au milieu de l’Atlantique Nord, les habitants perpétuent une pratique sanglante : la chasse aux dauphins et aux globicéphales. Cette tradition, appelée Grind, subsiste encore aujourd’hui. Elle transforme les eaux en un bain de sang, ôtant la vie à des êtres marins intelligents et sensibles. Un massacre qui souille l’océan et qui s’élève contre les valeurs fondamentales de notre humanité.
Il faut rappeler qu’autrefois, dans un contexte de vie rude et isolée, cette chasse pouvait avoir un sens : elle représentait une ressource alimentaire essentielle pour la survie des communautés. Mais aujourd’hui, les conditions ont changé. Les Féringiens ne chassent plus avec des rames et de simples embarcations, mais avec des sonars, des hélicoptères et des bateaux à moteur. La chasse n’est plus un acte de nécessité, mais un abattage facilité par la technologie moderne.
Et ce n’est pas tout : la viande de dauphins et de globicéphales est désormais impropre à la consommation. Des études scientifiques ont révélé des concentrations alarmantes de mercure, de plomb et de PCB dans leur chair. Les niveaux de mercure dépassent largement les seuils de sécurité alimentaire fixés par l’Organisation mondiale de la santé. Les autorités médicales des îles Féroé elles-mêmes déconseillent aux habitants de manger cette viande.
Autrement dit, cette chasse ne nourrit plus : elle empoisonne. Ce n’est plus une ressource vitale, mais un poison transmis au nom d’une tradition devenue absurde.
Aujourd’hui, les habitants des îles Féroé disposent de supermarchés, d’importations alimentaires variées, et vivent aussi du tourisme.
Plus rien ne justifie ce massacre. Ce qui était autrefois une pratique de survie s’est transformé en une honte planétaire, un spectacle macabre perpétué au nom d’un héritage qui n’a plus aucun sens.
Nous devons ouvrir les yeux : cette tradition est un crime contre la vie, un affront à la dignité humaine, et une blessure infligée à l’océan.
Cette pratique archaïque doit disparaître. Les habitants de ces îles doivent devenir les protecteurs de ces animaux.**